Les cybersorcières se réunissent pour revendiquer des parentés vis-à-vis des espèces compagnes, des aliens familières, de l’humus et des bactéries, pour inventer des façons de vivre avec les vivant·es. Vous êtes invité·es à prendre place dans le cercle en tant que cyborg symbiotique...
Les cybersorcières se réunissent pour revendiquer des parentés vis-à-vis des espèces compagnes, des aliens familières, de l’humus et des bactéries, pour inventer des façons de vivre avec les vivant·es. Vous êtes invité·es à prendre place dans le cercle en tant que cyborg symbiotique : avec les communautés de bactéries qui peuplent vos biotopes et avec les prothèses et extensions numériques qui participent de vos identités sociales.
Cité dans le New York Times, le Manifeste des Cybersorcières invite à penser ensemble spiritualité, technologie et politique — terme qu’il s’agit d’entendre ici comme art de vivre ensemble, y compris, à l’ère de l’Anthropocène, avec les vivants non humains et issus des autres règnes (animal, certes, et végétal, bactériel, fongique). Il s’agit de prendre conscience et de rencontrer les vies qui nous entourent, de s’engager dans une politique des interdépendances, sans ignorer les aspects technologiques intriqués à nos modalités d’être : nos extensions numériques comme organes qui étendent nos corps et structurent notre rapport au monde.
L’exposition réunit différents artefacts parmi lesquels : vidéo, installation, chaudron, gong, Terre Commune (installée aux Limbes depuis Beltane 2021), papier peint et autres objets graphiques composé en web to print, culture de kombucha — une symbiose de bactéries et de levures produisant une boisson aux propriétés probiotiques ainsi qu’un biofilm — et échantillons de cellulose de kombucha cultivée à Unîmes…
–> Vernissage le samedi 14 mai : activation / performance / rencontre de 16h à 20h
–> Décrochage le samedi 4 juin : activation / performance / rencontre de 16h à 20h
Et aussi : Cybersorcières, atelier web-to-print et risographie
Il s’agira ici de faire circuler des textes et extraits de textes cyberféministes, associant des enjeux d’encapacitation technique et de spiritualité, le tout mis immédiatement en application par les outils même choisis pour réaliser la composition graphique : libres et open sources.
> 16-17-18 mai, sur inscription, 15 places
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