Créé en 1969 par Jean Rouch, Pierre Braunberger et Anatole Dauman, le GREC produit des premiers films-fiction, expérimental, film d’art, animation, essai. Le GREC produit une vingtaine de films par an, choisis pour leur caratère singulier et innovant.
Guillaume Ballandras
La Diagonale du vide (2015, 28’)
Une odyssée dans les zones périphériques de la France, d'un personnage à un autre. Exploration péri-urbaine, un territoire reconstruit. Heureusement, l'amour existe. Dans cet itinéraire construit avec un sens de la patience et de la durée, Guillaume Ballandras nous invite à arpenter les environnements les moins remarquables du quotidien, mais dont la capacité à étonner reste pleine et entière pour le regard qui veut bien leur donner son attention.
Martina Magri
La Tentation de la forteresse (2017, 12’)
Un jour j'ai été surprise par une image. Un détail. C'était un homme dans un chantier. Il était au bord du cadre, éloigné du centre de l'action. Le point n'était pas sur lui, on pouvait voir à travers son corps. Il semblait m'appeler. Mais je n'entendais pas sa voix. L'homme venait de loin. Jeté dans le ventre de la terre, il marchait en silence au milieu d'une construction qui gardait la trace de ses mains.
Joséphine Drouin Viallard
L’Indien de Guy Moquet (2020, 27’)
Il y a un homme étrange dans la rue. Il secoue son téléphone vers le ciel. Puis le regarde intensément. Puis le secoue à nouveau. La filmeuse veut savoir pourquoi. Le film de Joséphine Drouin Viallard pose une situation cinématographique ouverte aux possibles, que l'on ne peut appréhender sans envisager conjointement l'ici et maintenant du film et son hors champ incompréhensible.
Film projeté dans le cadre du cycle proposé par Gwenaëlle Bertrand et Rodolphe Olcèse (UJM / Eclla) pour l’exposition Explorations Arts/Sciences du 8 au 17 avril.