Marion et Cléa terminent le montage de la fontaine. ©Soizic b
Stefania s'élève
Naissance d'une ville (les archives)
Marion et Cléa terminent le montage de la fontaine. ©Soizic b
La ville imaginée par les étudiants de l'Esadse vit au rythme accéléré d'une année par jour pendant la Biennale. Revivez sa construction avant son inauguration.
Le lieu : Saint-Étienne, Cité du design, site de la Manufacture, bâtiment H sud.
J-3 avant ouverture
18 mars 2019, l'après-midi
Stefania est presque terminée. La ville miniature fourmille d'activité et de tous côtés surgissent des étudiants en train de terminer leurs œuvres. Après deux mois de montage, c'est la dernière ligne droite. Les seize bâtiments ont pris forme et ces derniers jours sont consacrés à leur décoration et leur ameublement. De nombreuses choses restent encore à faire, comme terminer la Fontaine de la place centrale ou encore le Crassier fabriqué à partir de déchets industriels recyclés.
Le rythme s'accélère pour les étudiants de l'école supérieure d'art et de design. Si certains sont un peu stressés, tous s'entendent pour dire que l'expérience est unique et qu'elle leur a permis de renforcer la cohésion du groupe. Tous ont hâte de commencer l'événement et de faire vivre cette ville pour le bonheur du public.
Camille Alquié
Retrouver l'agenda des événements et des performances quotidiennes sur le site stefania.wang
18 mars 2019, l'après-midi
Stefania est presque terminée. La ville miniature fourmille d'activité et de tous côtés surgissent des étudiants en train de terminer leurs œuvres. Après deux mois de montage, c'est la dernière ligne droite. Les seize bâtiments ont pris forme et ces derniers jours sont consacrés à leur décoration et leur ameublement. De nombreuses choses restent encore à faire, comme terminer la Fontaine de la place centrale ou encore le Crassier fabriqué à partir de déchets industriels recyclés.
Le rythme s'accélère pour les étudiants de l'école supérieure d'art et de design. Si certains sont un peu stressés, tous s'entendent pour dire que l'expérience est unique et qu'elle leur a permis de renforcer la cohésion du groupe. Tous ont hâte de commencer l'événement et de faire vivre cette ville pour le bonheur du public.
Camille Alquié
Retrouver l'agenda des événements et des performances quotidiennes sur le site stefania.wang
Dernières retouche de la devanture du restaurant. @CamAlquié
Pose d'une œuvre en métal dans le musée. @CamAlquié
Montage du crassier. @CamAlquié
Dans la salle du restaurant. @CamAlquié
Au duty free de Stefania. @CAlquié
J-15 avant ouverture
5 mars
Les enseignes commencent à être posées sur les bâtiments, toujours en construction. Cette signalétique, designée par Raphaël Ye, Léa Delescluse, Chia-Hsun Wu, en français et en chinois disent la collaboration des étudiants des deux pays.
Pendant ce temps, les étudiants du CyDRe, Cléa Di fabio, Marion Fraboulet et Marcel Mariotte fabriquent leur fontaine...
5 mars
Les enseignes commencent à être posées sur les bâtiments, toujours en construction. Cette signalétique, designée par Raphaël Ye, Léa Delescluse, Chia-Hsun Wu, en français et en chinois disent la collaboration des étudiants des deux pays.
Pendant ce temps, les étudiants du CyDRe, Cléa Di fabio, Marion Fraboulet et Marcel Mariotte fabriquent leur fontaine...
Devant l'hôtel. ©Camille Pradon
Perceuse avant action. ©Camille Pradon
La danse des bâches. ©Camille Pradon
Au démoulage. ©Camille Pradon
J - 30 avant ouverture
20 février, l'après-midi
Les bâtiments prennent forme peu à peu. Devant la future usine, reconnaissable à sa toiture en dents de scie - la pente la plus verticale servant à laisser passer la lumière - les étudiants et les monteurs se retrouvent pour travailler ou discuter de leurs projets qui seront exposés. A peine érigée, la petite unité de production entre déjà en fonction : les étudiants du post-diplôme ont monté des bâches en plastique pour recueillir les billes et éclats produits par le ciselage des cylindres de polystyrène qu'ils ont entreposé au centre. Les cylindres sculptés seront ensuite recouverts de résine pour fabriquer la future fontaine qui trônera au centre de la ville.
20 février, l'après-midi
Les bâtiments prennent forme peu à peu. Devant la future usine, reconnaissable à sa toiture en dents de scie - la pente la plus verticale servant à laisser passer la lumière - les étudiants et les monteurs se retrouvent pour travailler ou discuter de leurs projets qui seront exposés. A peine érigée, la petite unité de production entre déjà en fonction : les étudiants du post-diplôme ont monté des bâches en plastique pour recueillir les billes et éclats produits par le ciselage des cylindres de polystyrène qu'ils ont entreposé au centre. Les cylindres sculptés seront ensuite recouverts de résine pour fabriquer la future fontaine qui trônera au centre de la ville.
Les étudiants et les monteurs se réunissent devant la futur usine. ©Sb
Les monteurs installent le auvent du futur restaurant de la ville utopique. ©Sb
Les monteurs devant le futur restaurant de la ville. ©Sb
Devant la future usine de Stefania. ©Sb
J-42 avant ouverture
6 février 2019, à partir de 9h dans les ateliers.
Jour de "charrette".
Charrette ? L'expression est née chez les étudiants en architecture du XIXe siècle qui, de leurs ateliers aux salles d'examens, terminaient parfois leurs travaux "en charrette", la voiture à deux roues qui transportaient leurs dessins collés sur des panneaux de présentation. L'expression perdure aujourd'hui pour désigner des travaux de dernière minutes.
Ce jour-là, l'équipe de Stefania termine jusque tard le soir, dans un célèbre café/cinéma de Saint-Étienne, son plan d'implantation. Le plan d'implantation ? Un autre terme venu de l'architecture. Pour Stefania, il indique les côtes, les encombrements, etc. des structures d'expositions comme des objets qui seront présentés.
6 février 2019, à partir de 9h dans les ateliers.
Jour de "charrette".
Charrette ? L'expression est née chez les étudiants en architecture du XIXe siècle qui, de leurs ateliers aux salles d'examens, terminaient parfois leurs travaux "en charrette", la voiture à deux roues qui transportaient leurs dessins collés sur des panneaux de présentation. L'expression perdure aujourd'hui pour désigner des travaux de dernière minutes.
Ce jour-là, l'équipe de Stefania termine jusque tard le soir, dans un célèbre café/cinéma de Saint-Étienne, son plan d'implantation. Le plan d'implantation ? Un autre terme venu de l'architecture. Pour Stefania, il indique les côtes, les encombrements, etc. des structures d'expositions comme des objets qui seront présentés.
Le 7 février, les élèves se réunissent dès le matin pour terminer le plan d'implantation. © Margot Behr.
Le plan d'implantation de Stefania. ©Olivier Lellouche.
Détails des documents pour le plan d'implantation de l'exposition. © Camille Pradon
Léo, Olivier, Amélie et Simon (de gauche à droite) peaufinent tardivement le "plan d'implantation" pour Stefania.
Léo, Olivier, Amélie et Simon (de gauche à droite) peaufinent tardivement le "plan d'implantation" pour Stefania.
J-51 avant ouverture
29 janvier 2019 - 9h30
Les premiers squelettes de bâtiments apparaissent. Ils sont érigés avec l'aide des l'équipes des ateliers techniques municipaux de Saint-Étienne Métropole.
29 janvier 2019 - 9h30
Les premiers squelettes de bâtiments apparaissent. Ils sont érigés avec l'aide des l'équipes des ateliers techniques municipaux de Saint-Étienne Métropole.
Les premières structures en bois sont montées dans le H sud. © Camille Pradon
Olivier Lellouche, (à gauche), professeur de design d'espace, l'équipe des étudiants Esadse, celle des ateliers techniques municipaux de Saint-Étienne Métropole et Margot Behr, la coordinatrice de l'exposition Stefania, prennent la pose après le premier montage. © Camille Pradon
J-58 avant ouverture
22 janvier 2019 - 9h30
Olivier Lellouche, professeur à l'École supérieure d'art et design de Saint-Etienne (Esadse) et quelques-uns de ses étudiants débarquent, munis de larges rouleaux de scotch, dans les anciens ateliers de la fameuse « Manu », la manufacture d'armes rouverte en Cité du design en 2009. Dans ce bâtiment - dit H à cause de sa forme -, immense et désert, situé à deux pas de leurs salles de cours, ils posent les « fondations » d'une ville en miniature où chaque jour vaudra bientôt une année. Une ville où expérimenter un temps accéléré et des propositions pour une vie urbaine future.
Le plan de la ville a été tracé il y a plusieurs mois déjà par l'équipe d'apprentis scénographes et leur professeur. Elle compte seize bâtiments, de la mairie à la salle de sport en passant par le lieu de culte et les espaces culturels, une rue principale, mais aussi des routes de contournements dont ne nous dirons rien et qui seront à découvrir sur place. En attendant, ce mardi, il s'agit de tracer les grandes lignes de l'exposition qui va abriter le plus grand nombre d'acteurs - les étudiants proposant leurs travaux et des performances quotidiennes - de toute la biennale. Ces lignes, dessinées au scotch, disparaîtront bientôt sous des constructions en bois.
22 janvier 2019 - 9h30
Olivier Lellouche, professeur à l'École supérieure d'art et design de Saint-Etienne (Esadse) et quelques-uns de ses étudiants débarquent, munis de larges rouleaux de scotch, dans les anciens ateliers de la fameuse « Manu », la manufacture d'armes rouverte en Cité du design en 2009. Dans ce bâtiment - dit H à cause de sa forme -, immense et désert, situé à deux pas de leurs salles de cours, ils posent les « fondations » d'une ville en miniature où chaque jour vaudra bientôt une année. Une ville où expérimenter un temps accéléré et des propositions pour une vie urbaine future.
Le plan de la ville a été tracé il y a plusieurs mois déjà par l'équipe d'apprentis scénographes et leur professeur. Elle compte seize bâtiments, de la mairie à la salle de sport en passant par le lieu de culte et les espaces culturels, une rue principale, mais aussi des routes de contournements dont ne nous dirons rien et qui seront à découvrir sur place. En attendant, ce mardi, il s'agit de tracer les grandes lignes de l'exposition qui va abriter le plus grand nombre d'acteurs - les étudiants proposant leurs travaux et des performances quotidiennes - de toute la biennale. Ces lignes, dessinées au scotch, disparaîtront bientôt sous des constructions en bois.
Dans le bâtiment H sud : prendre la mesure de l'espace. © Camille Pradon
Cécile Van der Haegen, qui exposera aussi dans la future mairie de Stefania, dessine le plan de la ville grâce à du scotch déroulé en lignes droites. © Camille Pradon
Le plan sur papier de Stefania commence à prendre forme en grandeur réelle dans le bâtiment H, grâce à la pose de lignes de scotch qui délimitent l'espace. © Camille Pradon
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Exposition
Stefania
À quoi ressemblera la ville de demain ? Comment la transformer pour en faire un terrain d'entente et créer une vision...
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