Comment produire avec la nature ? Quels sont les avantages et les limites ? Comment le design explore ces nouvelles frontières ? Que serait une véritable bio-économie ? Les réponses en 5 vidéos.
Cultiver des chaises
Cultiver des chaises plutôt que les produire ? Constatant l'importance des ressources nécessaires à la fabrication d'une chaise - planter un arbre, le couper, le transporter et donc construire des routes.... - l'artiste et designer britannique Gavin Munro a choisi de travailler avec la matière première plutôt que de l'exploiter.
Extrait de l'intervention de Gavin Munro (en anglais).
Des limites du vivant et du non vivant
Marie-Ange Brayer, conservatrice du design au Centre Pompidou et commissaire de l'exposition Design et merveilleux au MAMC+ de Saint-Étienne.
Quand la cybernétique s'empare du vocabulaire du vivant
Les notions d'auto-organisation et de transmission de l'information définissent d'abord les organismes vivants. C'est après la Seconde Guerre mondiale que la machine commence à mimer la nature.
Extrait de l'intervention de Marie-Ange Brayer (en français).
Naissance de l'ingénierie du vivant
La convergence de la technologie et des organismes vivants a lieu dans le domaine des arts plastiques au milieu des années 1990. En 2000, le lapin fluorescent vert de Eduardo Kac, génétiquement modifié, est un marqueur du bioart et de l'art transgénique. Aujourd'hui ce mélange du vivant et des biotechnologies fait naître des espèces de machines vivantes.
Extrait de l'intervention de Marie-Ange Brayer (en français).
La limite de l'humain et du non humain
Du reliquaire régénératif d'Amy Karle aux embryons végétaux de Spela Petric, les objets posent la question du monstrueux et repoussent les frontières de l'altérité. En maintenant vivantes, en 2008, des cellules de souris morte, Oron Catts et Ionat Zurr vont encore plus loin et confrontent le public à des entités semi-vivantes.
Extrait de l'intervention de Marie-Ange Brayer (en français).
Fin de la hiérarchie entre les modes d'existence du vivant ?
A travers leurs travaux, les designers observent de multiples modes de d'existence du vivant. Comment passer de l'anthropocène, un système où l'homme domine son environnement, à la notion de biosophie (selon Sloterdijk) avec une coexistante plurielle du vivant qui ouvre à une compréhension plus large ?
Extrait de l'intervention de Marie-Ange Brayer (en français).
Le design pour passer à la bioéconomie
Par Carole Collet, professeur de design pour des futurs soutenables, directrice de l'innovation durable à LVMH, directrice de Design & Living Systems Lab, à Central Saint Martins UAL.
La bioéconomie, économie non pétrolifère, oblige à penser en terme de système, à designer suivant les modèles offerts par la nature. L'appareil végétatif des champignons, le mycélium, par exemple, peut être utilisé comme nouveau matériau en le conduisant à coloniser des déchets de biomasse. L'intérêt est moins de créer ce nouveau matériau que d'étudier tous les nouveaux geste qu'il crée : une nouvelle façon de teindre, de finir un vêtement...
Extrait de l'intervention de Carole Collet (en anglais).
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La lettre de la Cité
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